Auteur/autrice : caroleanne_tanniere

Quelles sont les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde?

La polyarthrite rhumatoïde se manifeste par un gonflement d’une ou plusieurs articulations dû à la surproduction de liquide synoviale à l’intérieur de la membrane. Les muscles et les tissus vont alors se raidir et provoquer d’importantes douleurs.

Le gonflement, associé à la douleur, entraîne une diminution de l’amplitude et donc de la mobilité articulaire.

• Gonflement
• Douleur
• Rougeur
• Chaleur
• Diminution de la mobilité articulaire

Quel est le rôle de l’ostéopathie?

La polyarthrite rhumatoïde est une maladie auto-immune qui entraîne une perturbation de l’homéostasie et de l’autorégulation liquidienne qui doit se faire dans le corps.

L’ostéopathe, par le biais de techniques de réarticulation et de détente tissulaire, va aider à réduire la douleur, les gonflements et à améliorer la mobilité articulaire.

Le but de l’ostéopathe est d’aider le corps à améliorer son autorégulation et ainsi permettre une circulation correcte des liquides et un meilleur échange cellulaire.

Il est conseillé, dans ce type d’inflammation chronique, d’effectuer des traitements préventifs avec votre ostéopathe afin de diminuer progressivement les traitements médicamenteux mis en place (anti-inflammatoires, anti-douleurs). Il est toutefois nécessaire de garder le traitement anti-TNF qui permet de réduire l’extension de la réaction inflammatoire.

Qu’est-ce que le syndrome du canal carpien?

Le syndrome du canal carpien est une affection fréquente caractérisée par des symptômes au niveau de la main. Il désigne les troubles liés à la compression du nerf médian lors de son passage dans le canal carpien, tunnel situé au niveau de la face antérieure du poignet.

Lorsque le nerf est comprimé, l’influx nerveux passe difficilement et les symptômes apparaissent.

Quels sont les symptômes du syndrome du canal carpien?

Les symptômes du syndrome du canal carpien dépendent du degré d’évolution de la maladie.

La compression du nerf médian se manifeste d’abord par des troubles sensitifs au niveau des trois premiers doigts de la main (pouce, index, majeur) qui se traduisent par:

• Des fourmillements
• Des picotements
• Un engourdissement progressif
• Une sensation de décharge électrique dans l’extrémité des doigts, et parfois ascendante vers l’avant-bras.

Ces troubles surviennent notamment la nuit et peuvent également être déclenchés dans la journée lors de certains mouvements ou le maintien prolongé de certaines positions.

En l’absence de traitement, à un stade plus avancé, apparaît une diminution de la force musculaire dans le mouvement de préhension du pouce avec un lâchage des objets dans la vie quotidienne.

Quelles sont les effets de l’ostéopathie sur le syndrome du canal carpien?

En plus d’un peu de repos et de quelques principes de prévention comme penser à relâcher régulièrement vos poignets et vos épaules au cours de la journée, l’ostéopathie pourra vous aider dans les formes légères du syndrome du canal carpien.

En effet, en considérant le syndrome du canal carpien comme un trouble touchant l’ensemble du membre supérieur et non pas seulement un trouble localisé au niveau de votre poignet, l’ostéopathe peut vous permettre d’éviter ou de faire reculer une éventuelle intervention chirurgicale.

Le traitement ostéopathique aura pour objectif de travailler les tissus environnant du nerf médian en relâchant les éventuelles compressions subies par ce dernier tout au long de son trajet, que ce soit au niveau de vos cervicales, de votre clavicule, de votre première côte ou encore dans votre bras ou votre poignet.

N’hésitez pas à prendre rendez-vous avec votre ostéopathe si vous êtes concernés.

Désormais de plus en plus de sportifs ont recours aux ostéopathes.

Régulièrement sollicités par les organisations sportives, les ostéopathes interviennent sur des manifestations de renommée comme : Tour de France à la Voile, Coupe du Monde d’escalade, Paris Nice challenge/VTT, Raid Trans Massif, Rallye de Monte Carlo, Finale des Championnats de France Féminin de Tennis… On note également leur présence dans le monde de l’automobile et de la moto (Circuits, Rallye Raid, etc.).

Pourquoi l’ostéopathie intéresse-t-elle autant les sportifs aussi bien professionnels qu’occasionnels?

Son premier objectif est de traiter et de corriger tous les troubles inhérents à une activitée sportive intensive ou non. Toute restriction de mobilité des articulations, des muscles, des ligaments ou des viscères peut engendrer un déséquilibre de l’état de santé. Celui-ci se manifeste chez le sportif par différents symptômes, de la simple contracture à la douleur chronique, altérant de toute façon les performances. Tous les sportifs soumettent à leur corps un certain nombre de contraintes et la structure biomécanique ne répond pas forcément de la même façon d’une personne à une autre. C’est sur ce point précis que l’ostéopathie devient intéressante: elle s’adapte, au cas par cas, à tous les niveaux de pratique sportive et à toutes les exigences.

L’ostéopathie améliore vos performances :

Par des manipulations spécifiques et en douceur, l’ostéopathe saura détecter et traiter l’origine fonctionnelle responsable des douleurs limitant la pratique de l’activité sportive.

Par son efficacité, il améliore le potentiel et la puissance musculaire, la souplesse articulaire et la capacité respiratoire. Le traitement ostéopathique permet également une meilleure concentration avant l’épreuve et une récupération optimale après l’effort.

Quand consulter?

• A titre préventif: l’aspect préventif de l’ostéopathie est recommandé pour tout le monde; que l’on soit adulte, enfant ou senior, une visite régulière permet d’anticiper les possibles troubles physiques à venir. L’ostéopathe détecte et traite les zones de faiblesse du corps, minimisant ainsi le risque de blessure. Le patient est alors plus serein et plus confiant lorsqu’il est face à son épreuve sportive, ce qui laisse place à une meilleure concentration. C’est un véritable vecteur d’amélioration des performances.
• A titre curatif: pour rééquilibrer de façon très précise les axes articulaires qui ont été perturbés par un choc.

Mais également en cas de :

• Chutes sans traumatisme osseux ni lésion visible sur une radio
• Douleurs articulaires diverses: tendinites, talalgies, pubalgies, périarthrites, tennis elbow, épicondylites… 
• Essoufflement à l’effort, “point de côté”…
• Sciatiques, cruralgies, cervicalgies, dorsalgies, lombalgies
• Maux de tête, troubles de l’équilibre, vertiges
• Mauvaise récupération entre les épreuves
• Stress, manque de concentration, troubles du sommeil.

Bien entendu, avant toute manipulation l’ostéopathe prend le soin d’exclure à travers une anamnèse minutieuse ainsi qu’un examen clinique approfondi les causes organiques pouvant être à l’origine de l’altération des performances de l’individu (ex:hernie discale).

Il est conseillé d’aller consulter au moins 1 à 2 fois par an un ostéopathe, les résultantes physiques et physiologiques que peut avoir la pratique du sport sur notre corps sont malheureusement trop souvent méconnues.

Les principaux diagnostiques de douleurs de genou sont: 

• Des traumatismes (accident, chute de ski, entorse..). Ces troubles sont d’origine ligamentaire, tendineuse, ou articulaire. Il n’est pas rare d’observer des fissures ou déplacements des ménisques.​​
• Des troubles mécaniques (arthrose, posture, syndrome patellaire). L’arthrose est la cause principale des douleurs de genou chronique.​
• Des troubles inflammatoires (rhumatismes, tendinite, bursite, épanchement/kyste poplité)​
• Des pathologies chroniques (arthrite septique, arthrite virale, troubles métabolique comme la goutte l’hyperparathyroïdie ou le diabète, maladie de Paget, Algoneurodystrophie, différentes maladies auto-immunes etc..)

L’ostéopathie face aux douleurs de genou

Dans un premier temps, l’ostéopathe exclu minutieusement à travers des questions et un examen orthopédique du genou toutes les causes de douleurs qui ne relèvent pas de son ressort et se doit de réorienter le patient vers un médecin si nécessaire.

Puis dans un deuxième temps, l’ostéopathe va évaluer la mobilité des différentes parties anatomiques qui forment le genou ainsi que le bassin. En tenant compte de la posture globale de la personne, il va entreprendre avec une diversité de techniques manuelles toujours adaptées et non traumatisantes, respectueuses de l’anatomie  un travail de relâchement des tensions entre les différents muscles et redonner de la mobilité aux structures liées de près ou de loin au genou et tenter de comprendre quelles sont les causes à la fois anatomiques responsables des douleurs mais également les causes externes pouvant favoriser les douleurs (positions au travail, sport, chaussage etc. ).

La douleur au genou que l’on rencontre fréquemment est celle qui est amplifiée dans les escaliers (montée ou descente des escaliers): ceci traduit un conflit entre les muscles de la cuisse et la rotule, tout à fait soignable chez l’ostéopathe. Ce symptôme n’exclut pas un blocage des ménisques.

Il est important de se faire prendre en charge rapidement après l’apparition d’une douleur au genou. En effet, le corps compense très rapidement lorsqu’un genou est affecté. Des douleurs peuvent apparaitre dans des zones éloignées du genou (lombaires, hanches, cheville, etc.) si on laisse traîner un genou douloureux, alors que ces douleurs associées n’étaient pas présentes avant.

L’ostéopathie a de très bons résultats sur les différents types de pathologies et de douleurs liées au genou.

N’hésitez pas à prendre contact avec votre ostéopathe si vous êtes concernés.

Les causes de la tendinite

• ​Une activité physique ou professionnelle excessive avec des gestes répétés d’élévation du bras, entraînant une usure progressive du tendon due à un frottement anormal de ce dernier sur l’os qui est juste au-dessus de l’humérus: l’acromion. Ce frottement majore alors les symptômes douloureux et fait rentrer le patient dans un cercle vicieux.​

• Le tabagisme: il entraîne une obstruction des vaisseaux amenant le sang aux tendons de la coiffe.​

• Des maladies métaboliques: le diabète, les hypercholestérolemies, ou les dyslipidemies, qui entraînent aussi une obstruction des vaisseaux.​

• Des facteurs anatomiques: à savoir un acromion en forme de crochet (bec acromial) qui favorise les conflits et l’usure de la coiffe lors de la mobilisation de l’épaule.

Plus on avance en âge et moins les tendons supportent qu’on les malmène, même dans le cadre d’efforts, qui pourtant, leur sont familiers.

Quels sont les symptômes d’une tendinite de l’épaule?

• La douleur: elle apparaît lors de l’élévation du bras. Elle devient très gênante la nuit. Elle est d’apparition progressive et se localise à la face externe du bras, sous l’acromion. Elle s’associe souvent à une irritation du long biceps, qui donne des douleurs antérieures.
• L’enraidissement de l’épaule: s’établit progressivement et le patient constate une limitation de mouvements à la fois des rotations et de l‘élévation.​
• La diminution de la force musculaire

Que peut faire votre ostéopathe?

Votre ostéopathe va agir en complémentarité de votre parcours médical classique (médecin, kiné, chirurgien si nécessaire..).

Son objectif va être de repérer, pour ensuite diminuer, les tensions susceptibles d’augmenter les frottements des tendons sur les structures osseuses (acromion), en cherchant notament des « dysfonctions articulaires » ou encore en relâchant les fascias qui enveloppent les muscles.

La tendinite étant souvent causée par une mauvaise irrigation sanguine du tendon à un endroit donné, sa guérison au quotidien est alors beaucoup moins efficace tout comme les anti-inflammatoires, arrivant par voie sanguine. L’ostéopathe devient alors essentiel pour réactiver l’apport sanguin au niveau du tendon, par le travail des fascias voisins, et ainsi contribuer au principe d’autoguérison de l’organisme.

Votre ostéopathe pourra également identifier vos habitudes du quotidien qui favorisent ou entretiennent l’inflammation et la pathologie:

• Adopter les bonnes postures au quotidien (travail, sport..)
• Eviter le stress
• Bien s’étirer avant et après un effort
• Bien s’hydrater
• Avoir une alimentation équilibrée
• Diminuer les viandes rouges

Les symptômes de la sciatique

Les signes les plus courants de la sciatique sont :

– Une douleur variable en fonction de la racine nerveuse atteinte:

• Si la racine L5 est touchée, la douleur sera localisée derrière la cuisse, sur le côté externe de la jambe, le dessus du pied et le gros orteil.
• Si la racine S1 est touchée, la douleur sera située derrière la cuisse, au niveau du mollet, du talon, de la plante et du bord externe du pied ;

– Une douleur souvent déclenchée par un effort (lorsque la personne soulève un poids, par exemple)

– Une douleur amplifiée en position assise, à la toux, aux éternuements et à l’effort 

– Des fourmillements, un engourdissement et une faiblesse musculaire pouvant survenir à certaines zones de la jambe et du pied

– Un soulagement ressenti le plus souvent en position allongée.

Ces symptômes de la sciatique ne sont pas toujours tous présents.
Malgré la douleur, l’aspect de la jambe est normal (ni gonflement, ni changement de couleur).

Les causes de la sciatique

Les causes de la sciatique peuvent être : 

• une arthrose lombaire
• une hernie discale
• un mécanisme inflammatoire…
• mais aussi une contracture musculaire d’un muscle traversé par ce nerf due à une mauvaise position de travail ou un effort trop important (port de charges lourdes) ou par une perte de mobilité articulaire.

Soulager la sciatique par l’ostéopathie